26 juillet 2008

[Midi Libre] Un festival pour les vacances de Théo Frilet.


L’un des jeunes comédiens en vue du moment s’appelle Théo Frilet. Cette année, ce jeune homme qui dépasse très légèrement la vingtaine a tourné dans trois films : Nés en 68 d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Des poupées et des anges de Nora Hamdi et surtout Nos 18 ans de Frédéric Berthe, dans lequel il tient l’un des deux rôles principaux. Actuellement, Théo savoure un repos bien mérité à… Aigues-Vives, qui accueillait hier et accueille encore ce soir la onzième édition du Festival du film court.

Après un début d’année chargé, il a décidé de venir passer quelques jours dans la maison aigues-vivoise de son père, fraîchement inaugurée après un an et demi de travaux. Ici, Théo se plaît. « Le cadre est très agréable, et le village présente un très bel environnement traditionnel » Il faut dire que la bicoque familiale est un plaisant mélange entre bâti de pierre ancienne et modernité fonctionnelle. Le jeune comédien y évolue souriant et sirote une citronnade dans la semi-pénombre. Bon, et ce festival alors ?

Et bien, Théo y tient « vachement ». « C’est une très bonne chose, une manifestation idéale pour ceux qui veulent montrer ce qu’ils savent faire, poursuit-il. Il y a une ambiance bon enfant, on mange tous ensemble… » Et la tambouille, soit dit en passant, est aussi une affaire Frilet, à Aigues-Vives. C’est l’oncle, restaurateur, qui s’y colle et cuisine pour 500 à 600 personnes les deux soirs des réjouissances.

Mais en dehors des aspects festifs, « il s’agit de rencontres, souligne Théo. Je voudrais croiser de jeunes réalisateurs, pouvoir échanger des impressions avec eux. Et même si on les récompense à l’applaudimètre, le festival reste l’occasion d’une reconnaissance bienvenue. »

Peut-être un peu tôt pour se lancer dans la réalisation, non ? « Complètement. J’ai besoin de me construire en tant qu’acteur. J’espère avoir un jour la chance de réaliser, mais beaucoup plus tard. » Pour l’instant, Théo se concentre sur sa carrière de comédien, même s’il n’a pas de tournage prévu en vue. En revanche, il a le premier rôle d’un téléfilm de Philippe Béranger, Guy Môquet, un amour fusillé, qui devrait être diffusé à la rentrée sur l’une des chaînes publiques. Et plus tard? « Les films d’auteurs m’intéressent, mais je ne suis pas contre un blockbuster hollywoodien, ou un grand film romantique. » Prémonition ou non, dans sa jeunesse, ses amis l’appelaient déjà Leonardo Di Friletto.

Publié le 26 juillet 2008 dans le Midi Libre, édition de Nîmes.

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